Championnes, 50 femmes qui ont marqué l’histoire du sport

Je lis L’Équipe. J’adore suivre l’athlétisme, la natation ou le biathlon et si je ne suis pas fan du foot, j’apprécie néanmoins la lecture des portraits dans l’Équipe mag. À la télé, je gagne 100 pulsations devant les combats d’escrime, je tremble en regardant l’escalade et je hurle devant les courses de VTT.
J’aime découvrir des parcours, des audaces et la façon dont les athlètes courent après l’excellence.

Je déplore la moindre visibilité des femmes mais je note l’évolution des mentalités. Aussi je me réjouis d’entendre de moins en moins souvent les commentateurs vanter telle athlète parce qu’elle joue « comme un homme »…

Régis Dupont est grand reporter à L’Équipe. Il est aussi mon ami. Il y a presque 4 ans, alors que je sortais d’une eau glacée dans laquelle j’ai bien cru perdre un poumon après avoir nagé quelques longueurs, je lui avais envoyé ce genre de message fleuve dont j’ai le secret 🤣 et qui disait en substance « Salut Régis, est-ce que ça te dirait d’écrire un livre sur le sport avec moi ? En vue des JO de Paris. L’avantage, c’est qu’on aura le temps… » Pour ma plus grande joie, il m’avait répondu ce genre de message lapidaire qu’il maîtrise tant « Salut, oui, bien sûr, pourquoi pas. »
Ensemble, nous avons affiné puis présenté notre projet et avons signé un contrat l’an dernier. (Les délais de l’édition…)

Notre livre paraîtra le mois prochain. J’ai adoré lire des dizaines de livres et d’articles, écouter des heures de podcasts. J’ai souri ou pleuré en découvrant ces championnes à qui nous rendons hommage. Notre idée ? Faire le portrait de 50 légendes du sport (françaises et étrangères, valides et handicapées) et montrer comment, au-delà de leurs prouesses, elles se battent pour le respect des femmes et apportent une nouvelle visibilité au sport féminin.

Chaque portrait est illustré par la très talentueuse Sheina Szlamka.

Last but not least, notre livre est préfacé par Nelson Monfort.

Championnes – 50 femmes qui ont marqué l’histoire du sport est disponible dès à présent en précommande, et le 18 avril en librairie.

« Osez écrire », notre livre

Tout le monde peut écrire. Pourtant tout le monde n’ose pas.

C’est en partant de ce constat qu’avec mon amie Valérie Blondel (qui va bien finir par mettre une jolie photo de profil sur son compte 😅 pour que vous puissiez voir son sourire que j’adore), nous avons décidé d’écrire ce livre.

Écrire libère. Mais écrire s’apprend, se travaille, se cultive.

L’originalité de notre ouvrage tient dans sa structure. Regroupés en 20 thèmes intimes et universels (la mémoire, l’amour et le sentiment amoureux, la famille, le rêve, le voyage, la nature et l’environnement, la guerre, la fête…), nous proposons des ateliers d’écriture créative diversifiés pour faire naître l’inspiration, travailler de manière encadrée et bienveillante.

Pour chaque thème, nous proposons :

une introduction qui synthétise les pistes d’écriture ;

des citations qui nourrissent la réflexion ;

des exercices variés faisant alterner jeux sur les mots et les sonorités, techniques d’écriture et création d’histoires avec des contraintes de temps, de structure…

– des propositions de corrigés, qui sont des exemples plus que des modèles, pour tous les exercices, afin d’accompagner les lecteurs et d’aider à libérer les blocages ;

« Osez écrire – 20 parcours pour libérer votre créativité » sort le 20 avril aux éditions Eyrolles, mais vous pouvez déjà le précommander. C’est peu dire que nous sommes fières, émues et tellement heureuses de vous le présenter.

Vendredi 21 avril, nous serons toutes les deux en dédicace au Salon du livre de Paris sur le stand Eyrolles de 12h à 14h.

D’ici là, je vais vous raconter plus en détails les étapes de cette folle aventure.

Que vous souhaitiez écrire un roman, un journal de bord, de la poésie, du théâtre ou des chansons, à la main dans votre carnet, sur word ou en ligne, continuez. L’écriture peut être nécessaire, salvatrice, quotidienne ou très épisodique, intime, secrète ou partagée, amusante ou mystérieuse. Avouez vos doutes, vos joies, vos échecs, vos expériences, vos amitiés, vos secrets, vos amours, vos projets. Osez l’inavouable, avec des petits mots ou de grandes phrases, trouvez votre style, copiez, inventez, puisez au fond de vous, cherchez. N’attendez pas l’inspiration, provoquez-la.

Et savourez : écrire libère.

« Les 1 000 livres qui donnent envie de lire », le cadeau parfait

À mes amies, j’offre en priorité des livres… ou des chocolats. Si j’appréciais les fleurs ou le vin, je les en régalerais sans doute mais j’offre des cadeaux que j’aime.

🎁 Si vous n’avez pas terminé vos achats de cadeaux, arrêtez tout, j’ai trouvé LA bible, LE livre qui va vite devenir un indispensable, le genre de livres dont personnellement, je raffole.

💡Primo parce qu’il ne s’agit pas des « 1000 meilleurs livres » : même si on s’entendra sur plusieurs merveilles, souvent appelées « chef-d’œuvre », on n’a pas tous les mêmes goûts et il ne s’agit pas de dresser une liste naturellement subjective. L’intérêt est ailleurs, et bien plus grand, tellement ambitieux que sa réussite en est impressionnante.

📚 Deuxio parce qu’il s’agit d’une anthologie. De celles qui éclairent, mieux, qui donnent envie. Car il est là l’objectif : donner envie de lire. En plus de brasser culture classique, populaire et contemporaine, auteurs et autrices d’ici et d’ailleurs, Sarah Sauquet propose un parcours brillant pour se rapprocher des livres autour de 3 grandes parties : Plaire – Instruire – Émouvoir, autant dire les principes de la rhétorique.

Chacun des mille livres (mille livres !) est résumé en dizaine de lignes qui révèlent la passion et l’érudition de l’autrice. On passe donc avec délice de Jane Austen à Gaël Faye, de Lola Lafon à Philippe Roth. Des Zooms (« La figure de l’écrivain », « Les femmes de lettres », « Les personnages historiques »…) viennent approfondir le propos. Et des interviews d’auteurs et d’autrices (Philippe Labro, Amélie Nothomb, entre autres) éclairent encore davantage.

📙 C’est fluide, riche, jamais donneur de leçons, toujours accessible. Pour tous, les grands lecteurs autant que les curieux. C’est une véritable mine d’informations pour celles et ceux qui, comme moi, travaillent dans le monde éditorial et littéraire. C’est passionnant, précieux et extrêmement intelligent.

Bravo Sarah Sauquet !

Les 1 000 livres qui donnent envie de lire, Sarah Sauquet, éditions Glénat – 304 pages
39,95 €

Simone, le voyage du siècle

Je ne crois pas au destin. Je préfère penser qu’on dirige un peu notre vie, qu’on fait des choix. Même si… les évènements indépendants de notre volonté jalonnent nos parcours. Je ne crois pas à la fatalité.

La vie de Simone Veil, née Jacob, hors du commun, est admirablement retracée dans le film d’Olivier Dahan et portée à l’écran avec respect, dignité et beaucoup d’émotion par Elsa Zylberstein et Rebecca Marder.

Une vie… d’engagements, de douleurs, de silences, d’optimisme, de générosité, de transmission, de combats, pour les femmes en particulier et pour la dignité en général. Pour l’humanité.

Une vie politique au sens le plus noble : Simone Veil ne cherche jamais le pouvoir, encore mois à servir ses intérêts propres. Elle doute. Toujours.

Une vie où le mot résilience prend, il me semble, tout son sens. Une vie où l’ombre de sa mère, morte dans les camps, plane, l’accompagne.

Un film pour comprendre que ces filles des camps d’Auschwitz-Birkenau ne sont jamais vraiment revenues de l’horreur, de l’indicible, de l’ignominie.

Les survivants de la Shoah ont témoigné mais pour que leur parole reste à jamais, emmenez vos ados. Il faut voir ce film, que vous vous intéressiez à l’Histoire et à la Shoah ou pas, que vous soyez Juif, Chrétien, Bouddhiste ou agnostique. Que vous soyez féministe, humaniste, engagé ou pas. Il faut voir ce film juste, pédagogique, bouleversant, nécessaire, brûlant d’actualité, et le montrer dans les collèges, les lycées et les universités.

Parce que, comme le disait Simone Veil « nous sommes responsables de ce qui nous unira demain et pour partie, nous engageons l’avenir ».

Simone, le voyage du siècle, sort mercredi. J’ai eu la chance de le voir hier en avant-première.

[J’ai d’abord publié cette chronique sur IG. En cette fin d’année, je reviens ici mettre les chroniques à jour…]

Les enfants des autres, le film lumineux de Rebecca Zlotowski

C’est l’histoire de Rachel. C’est celle aussi de milliers de femmes et aussi d’hommes, qui aiment quelqu’un qui a « déjà » un enfant.
Ça n’est pas mon histoire et j’ai longtemps pensé que les hommes étaient davantage « capables » d’aimer un enfant qui n’est pas le leur.
Rachel (Virginie Efira) a 40 ans et pas d’enfant quand elle tombe amoureuse d’Ali (Roschdy Zem). Assez vite elle fait la rencontre de sa fille Leïla, 4 ans, et s’attache à elle. Beaucoup. Elle l’emmène au judo, réfléchit à son cadeau d’anniversaire, envisage les week-ends et les vacances avec elle.

Mais le dernier film de Rebecca Zlotowski brasse aussi d’autres thèmes. Et c’est là, à mon sens, qu’il y gagne un voluptueux supplément d’âme.
Parce que Rachel embrasse la vie à plein cœur, elle se pose, et nous pose donc, beaucoup de questions. Sur le temps qui passe, la féminité, la maternité, le travail, notre place au milieu de ces rêves et contingences, l’amour, les sacrifices, les archétypes, la masculinité, les espoirs. La trace qu’on laisse.
S’il est question du temps qui passe (et puisqu’il passe plus vite pour les femmes que pour les hommes – notre horloge biologique mène la danse), il est aussi beaucoup question, dans ce film magnifique, de nos choix. Et plus encore ici, d’avoir le choix, ou pas.

Rebecca Zlotowski en nous épargnant les poncifs sur la relation classiquement tendue du trio ex-épouse/père/belle-mère, offre un œil contradictoire et des rôles d’une tendresse infinie à ses comédiens. C’est ultra romantique, mélancolique et flamboyant à la fois.
C’est très, très beau.

[J’ai d’abord publié cette chronique sur IG. En cette fin d’année, je reviens ici mettre les chroniques à jour…]

Invitée sur Radio Notre-Dame

Le 29 août dernier, j’étais invitée en direct sur radio Notre-Dame pendant une heure. Pour aborder le plus sereinement possible la rentrée scolaire, avec deux autres invitées, nous avons échangé des conseils afin d’aider les enfants à se concentrer.
Vaste sujet car la concentration est évidemment nécessaire aux apprentissages.
C’était sur 100.7 en direct de 9h à 10h. 📻 J’étais joie.

Voici le lien de l’émission « En quête de sens ». Animée par la joyeuse Marie-Ange de Montesquieu, c’était vraiment un plaisir de pouvoir échanger pendant une heure sur les thèmes que j’affectionne particulièrement > l’éducation et la concentration en particulier et la parentalité en général et parler de mon livre « Aider son enfant à réussir à l’école ».

📻 Pour écouter le podcast de l’émission, c’est par ici : https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/29-08-2022/

📍Je ne montre pas souvent ma bobine par ici, mais comme j’ai réalisé un rêve de gamine (passer à la radio 🥳), j’ai immortalisé l’instant, et les studios.

Comme l’aventure continue, j’ai eu la chance et le plaisir d’être à nouveau invitée en direct sur @radio_notre_dame le 24 octobre pour parler de mon livre et des clés pour éviter l’échec scolaire. Nous avons longuement échangé à propos de la confiance en soi.
Avec les deux autres invités, Élisabeth Gordon et Thierry Dubois, nous étions passionnés et aussi un peu dissipés…
Quelle joie ! Merci encore à #radionotredame pour ces moments si riches.

[J’ai publié cette chronique sur IG, en cette fin d’année, je reviens ici mettre les chroniques à jour…]

En corps, le film de Cédric Klapish

C’est l’histoire d’une passion. Je ne sais pas vous, moi j’ai toujours pensé que les artistes avaient un léger supplément d’âme. Précieux. Ça n’est pas donné à tout le monde d’avoir plus qu’une vocation : une passion, une certitude qui n’entrave jamais la liberté, au contraire, qui décuple une vie.

Élise (magnifiquement interprétée par Marion Barbeau, première danseuse à l’Opéra de Paris) est une grande danseuse classique. Elle a 26 ans quand elle se blesse sur scène : les médecins lui apprennent alors qu’elle ne pourra plus danser. Qu’est-ce qui pousse malgré tout à persévérer, y croire, continuer à vivre, espérer danser ? Encore. Un solide supplément d’âme sans doute…

Cédric Klapisch filme les corps, les doutes, les peaux, les renaissances comme personne. Il tord définitivement le cou aux clichés sur la danse classique en particulier et sur le spectacle vivant, l’art, en général. Il offre au passage à Denis Podalydès une scène merveilleuse de sensibilité, de rapprochement entre un père et sa fille. Il confirme aussi, pour tous ceux qui en doutaient, qu’un corps qui flanche, souvent, peut se réparer. Il nous invite, enfin, à repenser les liens, et à considérer que nos proches font aussi ce que nous sommes, qu’après un drame, une renaissance essentielle est possible, même tremblante, même impatiente.

Qu’on peut redanser, revivre, renaître.

[J’ai publié cette chronique sur IG, en cette fin d’année, je reviens ici mettre les chroniques à jour…]

253 / Changer de regard

Faisons ensemble une toute petite expérience si vous le voulez bien. On est tous capables de citer les noms de grands auteurs du 19e siècle. Ils sont nombreux. Flaubert, Zola, Maupassant, Baudelaire, Stendhal, Hugo…

Mais qui peut citer le nom d’une autrice ? Faites le test. Donnez-moi le nom d’une autrice du 19e siècle. Il doit bien y en avoir, les femmes lisaient déjà beaucoup, elles écrivaient forcément. La première qui me vient à l’esprit, c’est George Sand ! Avec un nom d’homme… Par quel phénomène étrange ne sommes-nous donc pas capables de citer des noms de femmes ?

En réalité, depuis toujours, l’histoire s’est écrite au masculin.

On nous apprend que ce sont les hommes qui ont régné, se sont battus, ont vaincu, trahi même, écrit, publié, etc. On nous enseigne la lignée des grands Louis, des Napoléon, des grands artistes Léonard de Vinci et Michel-Ange, de Gaule et Jean Moulin.

Pourtant, bien sûr, les femmes aussi ont agi, pensé, régné… Ah oui ? Pourquoi ne les connaît-on pas ? Pire, pourquoi ne les enseigne-t-on pas ? De temps en temps, on concède un prénom féminin. C’est vrai, il y a eu Lucie Aubrac, mais avec Raymond. Marie Curie, auprès de Pierre.

Les rapports de pouvoir obéissent à des mécanismes qui ont permis d’invisibiliser les femmes.

C’est de ce point de départ que Titiou Lecocq a écrit son essai Les grandes oubliées – Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes. Brillant. Passionnant. Passionné.

La recherche évolue et les travaux des historiennes nous prouvent que, bien sûr, les femmes ont régné, bâti, gagné, peint, créé, construit, perdu, écrit, milité… Bref, elles ont aussi fait l’histoire.

De la préhistoire au 20e siècle, Titiou Lecoq décortique les pièges de cette vision bien étrange de l’Histoire et nous oblige. À changer de regard, à rendre justice, à observer et à redonner leur juste place aux femmes, à toutes les femmes. À l’autre moitié de l’humanité, en somme.

Préfacé par Michelle Perrot, j’ai lu ce livre si intelligent stabilo à la main et j’aurais pu en surligner toutes les lignes. Reste à le confier à tous les profs, dans toutes les écoles, collèges et lycées pour changer de regard…

252 / Confidences d’étudiants

Elle est souvent aussi fine qu’une feuille de papier de soie l’estime qu’on se porte, la douceur en moins.
Cette année, à la fac, j’anime des ateliers d’écriture avec des étudiants qui, a priori, n’adorent pas écrire. Je leur martèle que leur parole compte. Mais pour autant, il faut qu’elle soit cohérente, construite au minimum et absolument, inlassablement, définitivement, sincère.
Parfois, on parle de poésie et j’explique qu’il n’y a pas que Verlaine et Rimbaud. Qu’on n’est pas non plus obligés d’écrire en alexandrins pour convaincre. Je sens qu’ils entendent ce message, on discute, on échange, on partage nos impressions sur leurs écrits, et tout ça me réjouit à un point que vous n’imaginez pas. 
Je l’aime vraiment beaucoup cette génération. Mon homme dit souvent qu’ils seront plus forts que nous et je crois bien qu’il a raison. Ils aiment apprendre, découvrir, essayer.
✏️ L’autre jour donc, je leur donne une consigne et l’un d’eux, plutôt timide d’ordinaire, me demande, madame, est-ce qu’on peut faire de la poésie ? (Are you talking to me ? Je veux dire, est-ce vraiment ce jeune homme en survêt et un peu boudeur qui me pose cette question ?) Je réponds mais bien sûr, en rimes, en vers, en prose, faites-vous plaisir, c’est le seul mot d’ordre.
Chacun écrit, je sens les stylos qui hésitent, les claviers qui retiennent, les mains qui caressent. Fin de séance, allez, bonne semaine à tous, je relis tout et comme d’habitude, on en parle ensemble la semaine prochaine.
Et ce week-end, je découvre ça :
💭 « J’écris parce que les épreuves m’ont inspiré
Beaucoup ont abusé, de ma gentillesse, de ma sincérité
Pourtant j’en ai vu, des visages éblouis, des sourires forcés
Enterrer les pensées sombres, les combattre,
Pas besoin que tu partes
Même s’ils n’en ont rien à cirer, il est grand temps de respirer
Et si on te tourne le dos, observe le monde en face. »

En lisant ces mots j’ai pensé que l’essentiel à transmettre à ces jeunes, c’était la possibilité de s’affirmer, d’oser et de s’aimer. Et, autant que possible, laisser la porte ouverte.
Et je me suis dit, vraiment, qu’importe la bobine, pourvu qu’on tienne le fil.

251/20 ans…

Sois fou, sois libre, reste tendre, ose, n’aie pas peur, transforme la haine, accueille la peine, savoure ta chance, ne crains pas le silence, tente la fureur, va chercher le bruit, cultive le mystère, apprécie le tumulte, dompte tes insomnies, fais la paix, chéris tes ami(e)s, toutes et tous, caresse les cœurs, avance, respire, fais tourner la roue, trébuche, risque le vertige, crie ta rage, tends les bras, pulvérise, calme, valse, risque l’inattendu, caresse, trace, saisis l’aventure, dors, profite de tout, embrasse, serre, oublie le vacarme, sois fier, montre-leur, entre, ne crains pas. (Et range ta chambre aussi…)

20 ans c’est presque rien. C’est tellement avec toi dans nos vies.
20 ans de toi mon ange, mon tout, mon essentiel. Joyeux anniversaire ma puce. Tellement. Et plus encore.

Bref, c’était l’anniversaire de mon fils la semaine dernière. Le premier jour du reste de ma vie de mère, c’est à lui que je le dois. Et tellement plus. ❤️